Archivio antiberlusconiano
giovedì 23 giugno 2011
L'effort pour être critique
Savez-vous, Monsieur, qu'être critique demande des efforts et qu'il est plus facile de ne pas l'être que de l'être? Si vraiment j'avais voulu être offensive et insultante j'aurais écrit les mots suivants, que j'ai trouvé dans un forum italien et qui, par moment, traduisent mon sentiment: "Le mécontentement qu'on respire dans les milieux centre-gauche devrait vous faire réfléchir sur l'énorme différence qu'il y a entre un électorat critique, celui du centre-gauche, et la masse des infirmes mentaux à la conscience aplatie, qui soutient le centre-droite" (Version originale en italien: Il malcontento che si respira negli ambienti di centro-sinistra dovrebbe farla riflettere sull'enorme differenza tra un elettorato critico, quello del centro-sinistra, e la massa dei cerebrolesi dalla coscienza appiattita che sostiene il centro-destra)(6 février 2003)
Celui qui empêche le débat
Ce que je ne peux accepter est quelque chose de bien précis, ce sont les gens qui créent les conditions pour que le débat soit impossible. Et Berlusconi fait partie de cette catégories de créatures, d'autant plus nuisible qu'il accumule les pouvoirs. Il représente le patronat, le gouvernement, il est l'ambassadeur d'Italie au gouvernement européen et il prétend aussi contrôler la magistrature! C'est parce qu'il tient l'Italie dans ses mains et qu'il en fait ce qu'il veut que je m'occupe à tenter de combattre son influence. (6 février 2003)
Un peu trop pressé, c'est suspect.
Le gouvernement Berlusconi agit vite, il ne perd pas de temps. Il est en train de faire le ménage et il s'active à changer le décor afin que l'Italie devienne méconnaissable. (6 février 2003)
L'électeur miroir
Berlusconi n'interpelle pas des interlocuteurs qui auraient développé un langage propre, il recherche des clônes, qui parlent en référence à son image. Avec de tels préssuposés il est évident qu'une seule personne incarne la perfection, le seul qui inspire le langage, Silvio Berlusconi lui-même (...). Il serait bon d'expliquer comment Berlusconi a inventé une nouvelle langue, comment il l'impose et comment les Italiens réagissent en deux camps, ceux qui la comprennent et ceux qui ne la comprennent pas, parce qu'ils ont une culture plus étendue, une vision des choses plus large, qui ne peut pas se restreindre à l'univers mental d'un seul (6 février 2003)
La bonne publicité
Le "Cavaliere" veut il imposer son idée qu'il n'a jamais rien fait de mal et qu'il est faux de vouloir faire un procès contre lui. Les publicistes de son empire médiatiques lui font écho et le tour est joué (6 février 2003).
Paralysés d'horreur
Nous sommes tous bouche bée. Certains d'admiration et d'autres d'indignation, face à l'énorme culot de Silvio Berlusconi. Il fait ce que tout le monde pensait impossible dans une démocratie. Il pousse les limites du tollérable de plus en plus loin, il rend banal ce qui était inhumain et qui faisait horreur. Or, quand l'indignation atteint certains niveaux, elle devient impossible à dire. L'opposition reste littéralement sans voix. Les gens deviennent muets de stupeur, bouche bée ils regardent faire, débordés par la situation. Ils ne peuvent plus l'empêcher de faire ce qu'intimement ils considèrent être un mal. Ils sont paralysés d'horreur (6 février 2003)
Théorie de la relativité (des délits)
Il serait possible de comprendre l'idée d'un délit relatif, qui mérite une condamnation relative: Silvio Berlusconi pourrait être condamné s'il était simple citoyen, mais il devient intouchable parce qu'il a été élu au gouvernement. Les mêmes actes criminels ne portent donc pas nécessairement aux mêmes conséquence (02 février 2003)
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