giovedì 23 giugno 2011

Paralysés d'horreur

Nous sommes tous bouche bée. Certains d'admiration et d'autres d'indignation, face à l'énorme culot de Silvio Berlusconi. Il fait ce que tout le monde pensait impossible dans une démocratie. Il pousse les limites du tollérable de plus en plus loin, il rend banal ce qui était inhumain et qui faisait horreur. Or, quand l'indignation atteint certains niveaux, elle devient impossible à dire. L'opposition reste littéralement sans voix. Les gens deviennent muets de stupeur, bouche bée ils regardent faire, débordés par la situation. Ils ne peuvent plus l'empêcher de faire ce qu'intimement ils considèrent être un mal. Ils sont paralysés d'horreur (6 février 2003)

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