mercoledì 16 marzo 2011
Si les communistes ont été quasiment rayés de la carte...
Vous avez certainement une fois ou l'autre entendu parler de la fin du communisme en ex-URSS, ex-Yougoslavie et ex-pays satellites. Si le communisme d'état est mort et que les ex-communistes au gouvernement en Italie dans les années 90 ont fait une politique que l'on pourrait définir de droite, je ne comprends pas comment un homme tel Berlusconi parvienne à être crédible avec ses continuelles allusions à un communisme dangereux. (27 janvier 2002)
On ne peut pas renoncer au pluralisme
Je me soucie de ce que les changements apportés dans la société aillent dans le sens du maintien du pluralisme. Dans ce contexte je me permets de dénoncer les groupes d'influence qui amènent une vision anti-pluraliste, ce qui est le cas des berlusconiens, dont la vision du Juste et du Faux est alimentée par le délire paranoïaque d'un homme puissant persécuté par la justice. (26 janvier 2002)
Ne pas se satisfaire de l'invective.
Le lancer d'invectives afin de déstabiliser l'adversaire fonctionne comme arme à double tranchant.Aujourd'hui cela vous donne l'impression d'une satisfaction, mais attention, à long terme cela ne permettra pas le dialogue constructif (26 janvier 2002)
Mais où trouver les bons renseignements?
Quand quelqu'un n'émet pas des louanges inconditionnées pour Berlusconi vous le soupçonnez d'être mal renseigné.(26 janvier 2002)
Pour identifier le mal fasciste
Il serait bon que nous cherchions ensemble de nous mettre d'accord sur ce qu'est le fascisme, afin de mieux lutter contre. Or il me semble que vous cherchez essentiellement la confrontation plutôt que de vouloir donner une réponse claire à ce qu'est en réalité le fascisme. (26 janvier 2002)
sabato 12 marzo 2011
La liberté d'expression qui devient liberté d'injurier!
Je suis profondément écoeurée par la banalisation en Italie d'une attitude mesquine de la part des partis dirigeants. Leur façon jubilatoire de mettre en avant les défauts des autres est insupportable parce qu'elle est caratéristique des systèmes tyranniques, dans lesquels les opposants et les groupes minoritaires sont peu à peu réduits au silence au lieu d'être incités à s'exprimer et à faire valoir leurs droits. Berlusconi n'a pas fait voter une loi qui interdise la liberté de la presse car il est assez malin pour utiliser d'autres moyens de pression, qui apparaîtront plus appropriés. Ainsi, la grande majorité des citoyens pourra continuer à croire naïvement que les libertés démocratiques ne sont pas menacées en Italie. Mais ceci n'est apparence. Il suffit de voir l'obsession montrée par Berlusconi à vouloir contrôler la RAI, par exemple, pour comprendre que ses finalités sont bel et bien de contrôler l'imaginaire des Italiens (26 janvier 2002)
Discours un peu complexes ou slogans simplistes?
Vous me semblez réduire les idéaux républicains à quelques slogans tellement répétés qu'ils finissent par s'user: "La liberté de la presse n'est pas en danger"; "Berlusconi a été élu démocratiquement". Quand serez vous capable d'énoncer un véritable discours sur des paramètres républicains plutôt que de répéter ces slogans qu'un enfant de 4 ans normalement constitué n'aurait aucune difficulté à apprendre par coeur?(26 janvier 2002)
Le fascisme est un fanatisme politique
Et pourtant savez-vous qu'un fasciste ne se reconnaît pas à sa chemise noire, mais à sa manière d'exprimer des idées et des projets? Savez-vous que la manière de penser d'un fasciste n'est qu'une des nombreuses formes du fanatisme politique, qui se manifeste par une centration hors du commun sur soi-même, son propre parti et ses propres valeurs et projets? Ceci n'est pas vraiment en opposition avec l'esprit d'un chef d'entreprise, mais, en ce qui me concerne, je m'attend justement de l'Etat National qu'il joue un rôle de médiateur, garantissant certains droits à tous les citoyens. (26 janvier 2002)
Esprimersi per insultare, non vale!
Dobbiamo reagire al fatto che l'insulto, come tattica politica, si sia verificata una strategia vincente. Il pericolo viene dalla banalizzazione di un linguaggio offensivo e il nostro dovere, come Resistenti al Regime, é di ristabilire come fenomeno banale il ragionamento che non sia costruito sul disprezzo dell'avversario, ma sulla logica impersonale. (25 gennaio 2002)
Eppure tanta gente ora ha studiato!
Mi chiedo, a cosa é servito il progresso nell'educazione, che si é verificato in Italia questi ultimi decenni? Abbiamo fatto studiare sempre di più i giovani per rincretinirli o per permettere loro di assumere anche dei doveri di cittadini, usando le armi di una retorica di buona fede? (25 gennaio 2002)
Auto-candidature du Président du Conseil
DANS LE MANDAT AU PARLEMENT EUROPEEN, QU'IL S'EST AUTO-ATTRIBUE, Berlusconi va venir personnellement chercher des alliés des autres pays de l'Union, prêts à l'aider dans sa mission très critiquable de changer les règles du politique. (22 janvier 2002)
Pour dénigrer l'adversaire avec force!
POURQUOI INSISTEZ-VOUS A ME DIRE QUE LA DROITE EST DEMOCRATIQUE TANDIS QUE LA GAUCHE A PERDU LES ELECTIONS? Votre raisonnement n'est pas correct et vous enfoncez doublement les perdants. Vous opposez des choux à des carottes.(22 janvier 2002)
giovedì 10 marzo 2011
Comment faire taire l'opposition
Ceux qui sont au pouvoir cherchent d'abord à les criminaliser et à ridiculiser avant d'évincer de la scène politique par des conseils du genre: "NOUS NE DISCUTONS PAS DANS LES COULOIRS. VENEZ AU PARLEMENT SI VOUS AVEZ DES PROPOSITIONS A FAIRE", le ton ironique faisant bien sentir que la bataille, pour les gens de gauche, est perdue d'avance dans le régime berlusconien, qui est majoritaire au parlement. D'autres citations intimidatoires, de Bossi qui ne connaît pas les bienfaits du dialogue: "Les décisions reviennent de droit au gouvernement et au parlement. Les décisions ne reviennent de droit ni au syndicat, ni au magistrat". Ou encore:"CES MESSIEURS DOIVENT COMPRENDRE QUE LES ELECTIONS C'EST NOUS QUI LES AVONS GAGNEES". (21 janvier 2002)
Trop d'actions d'éclat finiront par être nuisibles
Etes-vous vraiment aussi naïf pour croire que c'est uniquement en faisant de grandes actions d'éclat qu'un gouvernement peut se faire apprécier? Est-il vraiment aussi ridicule que cela ce ministre de gauche italien plutôt favorable à une politique des petits pas, favorisant plutôt la stabilité que la course en avant? Les Italiens, vivant dans l'un des pays plus industrialisés du moment ne devraient-ils pas, conscients de leurs privilèges, tendre plutôt à les préserver en avalisant une politique des améliorations prudentes, qui ne changent pas la structure du système? (21 janvier 2002)
Si on peut parler de bonheur concupiscent
Le totalitarisme berlusconien, qui aime se faire appeler "Maison des libertés", PROPOSE UNE LIBERTÉ EN TERME CONCUPISCENCE GÉNÉRALE, qui n'a rien à voir avec la réelle liberté de l'esprit. "Du pain et des jeux" voilà ce que réclamait le peuple à ses dirigeants il y a 2000 ans déjà dans l'Empire Romain. C'est en ajoutant ce nouvel élément, la concupiscence généralisée ou LE COÏT PAR TÉLÉVISION INTERPOSÉE, que le fondateur de "Forza Italia" pense pouvoir faire évoluer les Italiens vers un bien-être encore plus bienheureux dans les temps futurs. (20 janvier 2002)
Intellectuels risquant l'anathème
Berlusconi ne s'adresse pas aux intellectuels, qui pourraient se montrer critiques. Il apporte directement lui-même dans les foyers la vérité bonne à penser. Ses discours, bourrés de chiffres, rappellent de façon "objective" aux gentils citoyens que la vérité est dans sondages et que LES VRAIS SCIENTIFIQUES sont ceux qui ont réussi à l'établir. Ce sont ses ministres qui se chargent ensuite de faire passer le message que LES AUTRES INTELLECTUELS NE SONT QUE DES IMPOSTEURS (et autres insultes). (20 janvier 2002)
Quand le prix Nobel a connu le fascisme
L'impact de l'article du "Monde", signé par un prix Nobel de littérature, risque d'être plus retentissant que si les mêmes choses avaient été dites par "Jean Dupont". De ce fait, je ne me préoccupe pas tellement de savoir si Dario Fo a été fasciste ou pas il y a 5 ou 6 décennies, car le monde a changé depuis. Ce qui me semble évident c'est qu'il ne tiendrait pas un tel discours sur les risques de dérive fasciste de l'Italie actuelle s'il n'avait pas médité de façon critique sur ses expériences de jeunesse. (20 janvier 2002)
Altruisme d'exhibition
Fin stratège, navigateur expert des eaux troubles, il connaît la tactique qui lui permet de conserver sa légitimité au yeux du peuple. Quand les vents sont mauvais et que la polémique se soulève contre lui il va tenter de rallier l'opinion publique en sa faveur en faisant un bon geste altruiste visant à résoudre un problème reconnu médiatiquement. IL OUVRIRA SON PORTEMONNAIE EN FAISANT GRAND FRACAS DE SA GENEROSITE. (18 janvier 2002)
Pour tout changer sans rien payer !
Alors que dans la plupart des pays européens on ne cesse de se plaindre de déficits budgétaires, on dirait que cette terminologie est taboue dans le gouverment hyper-optimiste de Berlusconi, qui n'arrête pas de répéter qu'il veut tout changer, et qu'il le fera, sans qu'il soit nécessaire de faire aucun sacrifice en termes économiques. Il suffit de faire taire les gauchistes et les problèmes seront résolus! (18 janvier2002)
mercoledì 9 marzo 2011
Dépenser l'argent public comme un entrepreneur
Si dans sa vie privée Berlusconi a le libre pouvoir d'ouvrir ou fermer son portemonnaie, quand bon lui semble, il ne devrait pas en aller de même dans le champ du politique (du moins pas dans un état véritablement démocratique). Berlusconi règle ses affaires privées, comme il veut, cela ne me regarde pas. Et moi je n'ai aucun moyen de savoir si sa réussite dans les affaires vient de sa capacité à planifier, ou si au fond il n'a que profité d'une chance hors pair. Je ne sais pas non plus s'il a toujours été aussi honnête qu'il veut bien le faire croire. (18 janvier 2002)
Si les magistrats ouvrent la bouche...
Le crime reproché à Borrelli est celui d'avoir lu une déclaration de plus de 20 pages au nom de ses collègues mécontents de modifications opérées récemment, qui touchent leur profession. S'exprimant au nom d'une collectivité le Procureur Borrelli me laisse penser qu'il a assimilé les bases nécessaires à un comportement démocratique, contrairement aux ministres haineux et simplistes dont Berlusconi aime s'entourer. Je considère pour ma part comme particulièrement abjecte et anti-démocratique la politique de l'actuel gouvernement italien, qui cherche à PROMOUVOIR L'INTERET D'UN SEUL: BERLUSCONI, dont on s'agite à présent de garantir l'immunité parlementaire. (16 janvier 2002)
Comment transformer un conflit d'intérêts en diversité d'intérêts
Ainsi, il semble bien que Berlusconi soit sur le point de résoudre le fameux "conflit d'intérêt", dont il avait apparemment promis de se débarrasser durant la campagne électorale. Mais que ceux qui ont cru qu'il allait démissionner de son empire médiatique cessent de se faire des illusions. Le projet du "Cavaliere" semble être tout autre: il veut changer la loi, afin que sa propre situation devienne la norme et que dès lors il ne s'agisse plus de conflit d'intérêt, mais de simple diversité des intérêts ! C'est avec beaucoup de légèreté que Berlusconi minimise les dangers de la concentration des pouvoirs. Mais il y a plus grave: à l'image du leader, certains de ses ministres profitent des avantages que procure le fait de porter une double casquette. (16 janvier 2002)
Ministri impazienti, sgarbati e troppo occupati
All'accusa astratta che riguarda il conflitto di interessi abbiamo avuto l'altroieri una dimostrazione particolarmente perversa dell'accumulare dei poteri nelle mani di un solo uomo. Adesso anche i ministri si mettono ad accumulare le funzioni, all'immagine del Presidente del Consiglio. Il Sottosegrettario ai beni culturali, Vittorio Sgarbi, fa anche il presentatore alla televisione ed è specializzato nel infuocare le polemiche sui vari temi dell'attualità mediatizzata. Con questa doppia investitura del signor Sgarbi abusato della fiducia che noi cittadini, e soprattutto di quelli che credono che un ministro, se è diventato ministro è perché lo ha meritato, e cioè perché si è comportato onestamente e perché possiede delle qualità morali particolarmente alte. Queste invece sono le parole di Sgarbi: "Borrelli è un criminale che si permette di approfittare del suo ruolo per dire delle bugie", usando tono insultante verso chi a nome di un gruppo di magistrati scontenti dell'andamento di una situazione hanno espresso "democraticamente" un dissenso con la politica il Governo. Mi chiedo dunque chi è che sta approfittando del suo ruolo! (16 febbraio 2002)
Sommando i fatti
All'imputato Berlusconi ci interessa quello che fa, ma sopratutto quello che per negligenza provoca e lascia fare... Vogliamo raccogliere dei fatti concreti e precisi, legati al modo di procedere della coalizione di destra, da quando sono al potere. Certamente, sommando dei fatti che di per sé appaiono di poca rilevanza, arriveremo a mostrare quanto l'attuale Governo italiano è disonesto verso i cittadini che l'hanno votato. (16 febbraio 2002)
Le leader protégé par les siens
Son despotisme apparaît dans le fait qu'il ne supporte pas d'être contredit et que pour pouvoir s'affirmer en tant que leader et donc gouverner seul, il doit s'entourer de personnes assujéties à ses vues qui acceptent ses propositions sans critiquer et lui rendent un culte de la personnalité. C'est justement là que le bât blesse: puisqu'ils ont fait acte de loyauté envers Silvio Berlusconi (qui compte bien davantage que le serment fait sur la Constitution, trop compliquée à lire), ils peuvent, en retour, compter sur sa protection. On est en plein paternalisme, système archaïque connu en Occident avant l'avènement de l'état de droit. Le leader est rendu intouchable par des disciples qui se sentent couverts. Ils en viennent à fonder une grande famille fusionnelle, qui se serre les coudes pour agir en toute impunité, insultant les opposants à leur coalition comme s'ils étaient des criminels. De façon systématique, les politiciens de gauche ont été ridiculisés et couverts de boue sur la base d'une aversion instinctive et non sur la base de critiques fondées. Il serait inimaginable qu'en France les hommes politiques se laissent aller à un tel langage mesquin, tel qu'il s'est banalisé en Italie dans les rang de la droite parlementaire. (15 janier 2002)
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