mercoledì 9 marzo 2011

Le leader protégé par les siens

Son despotisme apparaît dans le fait qu'il ne supporte pas d'être contredit et que pour pouvoir s'affirmer en tant que leader et donc gouverner seul, il doit s'entourer de personnes assujéties à ses vues qui acceptent ses propositions sans critiquer et lui rendent un culte de la personnalité. C'est justement là que le bât blesse: puisqu'ils ont fait acte de loyauté envers Silvio Berlusconi (qui compte bien davantage que le serment fait sur la Constitution, trop compliquée à lire), ils peuvent, en retour, compter sur sa protection. On est en plein paternalisme, système archaïque connu en Occident avant l'avènement de l'état de droit. Le leader est rendu intouchable par des disciples qui se sentent couverts. Ils en viennent à fonder une grande famille fusionnelle, qui se serre les coudes pour agir en toute impunité, insultant les opposants à leur coalition comme s'ils étaient des criminels. De façon systématique, les politiciens de gauche ont été ridiculisés et couverts de boue sur la base d'une aversion instinctive et non sur la base de critiques fondées. Il serait inimaginable qu'en France les hommes politiques se laissent aller à un tel langage mesquin, tel qu'il s'est banalisé en Italie dans les rang de la droite parlementaire. (15 janier 2002)

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