giovedì 23 giugno 2011

L'effort pour être critique

Savez-vous, Monsieur, qu'être critique demande des efforts et qu'il est plus facile de ne pas l'être que de l'être? Si vraiment j'avais voulu être offensive et insultante j'aurais écrit les mots suivants, que j'ai trouvé dans un forum italien et qui, par moment, traduisent mon sentiment: "Le mécontentement qu'on respire dans les milieux centre-gauche devrait vous faire réfléchir sur l'énorme différence qu'il y a entre un électorat critique, celui du centre-gauche, et la masse des infirmes mentaux à la conscience aplatie, qui soutient le centre-droite" (Version originale en italien: Il malcontento che si respira negli ambienti di centro-sinistra dovrebbe farla riflettere sull'enorme differenza tra un elettorato critico, quello del centro-sinistra, e la massa dei cerebrolesi dalla coscienza appiattita che sostiene il centro-destra)(6 février 2003)

Celui qui empêche le débat

Ce que je ne peux accepter est quelque chose de bien précis, ce sont les gens qui créent les conditions pour que le débat soit impossible. Et Berlusconi fait partie de cette catégories de créatures, d'autant plus nuisible qu'il accumule les pouvoirs. Il représente le patronat, le gouvernement, il est l'ambassadeur d'Italie au gouvernement européen et il prétend aussi contrôler la magistrature! C'est parce qu'il tient l'Italie dans ses mains et qu'il en fait ce qu'il veut que je m'occupe à tenter de combattre son influence. (6 février 2003)

Un peu trop pressé, c'est suspect.

Le gouvernement Berlusconi agit vite, il ne perd pas de temps. Il est en train de faire le ménage et il s'active à changer le décor afin que l'Italie devienne méconnaissable. (6 février 2003)

L'électeur miroir

Berlusconi n'interpelle pas des interlocuteurs qui auraient développé un langage propre, il recherche des clônes, qui parlent en référence à son image. Avec de tels préssuposés il est évident qu'une seule personne incarne la perfection, le seul qui inspire le langage, Silvio Berlusconi lui-même (...). Il serait bon d'expliquer comment Berlusconi a inventé une nouvelle langue, comment il l'impose et comment les Italiens réagissent en deux camps, ceux qui la comprennent et ceux qui ne la comprennent pas, parce qu'ils ont une culture plus étendue, une vision des choses plus large, qui ne peut pas se restreindre à l'univers mental d'un seul (6 février 2003)

La bonne publicité

Le "Cavaliere" veut il imposer son idée qu'il n'a jamais rien fait de mal et qu'il est faux de vouloir faire un procès contre lui. Les publicistes de son empire médiatiques lui font écho et le tour est joué (6 février 2003).

Paralysés d'horreur

Nous sommes tous bouche bée. Certains d'admiration et d'autres d'indignation, face à l'énorme culot de Silvio Berlusconi. Il fait ce que tout le monde pensait impossible dans une démocratie. Il pousse les limites du tollérable de plus en plus loin, il rend banal ce qui était inhumain et qui faisait horreur. Or, quand l'indignation atteint certains niveaux, elle devient impossible à dire. L'opposition reste littéralement sans voix. Les gens deviennent muets de stupeur, bouche bée ils regardent faire, débordés par la situation. Ils ne peuvent plus l'empêcher de faire ce qu'intimement ils considèrent être un mal. Ils sont paralysés d'horreur (6 février 2003)

Théorie de la relativité (des délits)

Il serait possible de comprendre l'idée d'un délit relatif, qui mérite une condamnation relative: Silvio Berlusconi pourrait être condamné s'il était simple citoyen, mais il devient intouchable parce qu'il a été élu au gouvernement. Les mêmes actes criminels ne portent donc pas nécessairement aux mêmes conséquence (02 février 2003)

Une opposition cohérente même sans leader

Si de l'Olivier n'émerge pas un leader fort, cela n'est pas forcément un désavantage. Ne calquez pas vos besoins sur ceux des partisans de "Forza Italia", pour qui la personnalité du chef est l'essentiel, le socle sur lequel repose leur système de pensée. Certains parmi ces libéraux, soi-disant démocratiques et défenseurs des libertés, croient qu'une fois l'opposition défaite, TOUT CE QUI AVAIT ÉTÉ IMPOSSIBLE DEVIENDRA ENFIN POSSIBLE. A croire que la réalité universelle se pliera à Berlusconi et qu'il suffira alors à un membre de son parti de vouloir quelque chose pour que cela devienne une réalité, sans avoir à tenir compte des lois de la physique, du principe de causalité (02 février 2003)

venerdì 22 aprile 2011

Vive la gauche, quand même!

Je profite de ce forum pour lancer ce message de sympathie à la gauche italienne. Ce que vous faites est très bien. Continuez ainsi, vous êtes en train de lutter pour des causes justes. Résistez. On veut vous faire croire que vous devez changer, ne tombez pas dans ce piège. Vos idées sont justes et on ne change pas ce qui est juste. La moralité est votre point fort: le mal est dans le camp de Berlusconi, cet ancien membre de la loge P2, et pas dans le vôtre.

Je vous soutiens moralement, espérant que vous défendrez encore et toujours vos valeurs, malgré la difficile cohabitation avec cette majorité autocratique présidée par Berlusconi, qui est en train de réintroduire un système de corruption institutionnalisée, discréditant ainsi l'image de l'Italie à l'étranger. Les seuls qui bénéficient véritablement de cette politique sont les hommes d'affaires, les gens malhonnêtes, les milliardaires et les admirateurs de Berlusconi.  (3 février 2002)

Les berlusconiens prolifèrent, c'est inquiétant!

Les Italiens de votre espèce prolifèrent de manière inquiétante. On les reconnaît au fait qu'ils sont incapables de distinguer entre le mensonge et la vérité. Monsieur, il faut revenir un peu les pieds sur terre: essayez donc de goûter un oeuf pourri et ensuite goûtez un oeuf frais. Si vous êtes capable de faire la différence, il y a des chances pour que vous vous amélioriez dans le futur. Cessez donc de lécher les bottes de ce soft-dictateur qu'est Berlusconi et regardez la réalité en face. Alors vous comprendrez peut-être ce que veut dire MANIPULATION des foules en délire par des politiciens peu scrupuleux. Cela existe depuis la nuit des temps et c'est justement cela qu'un système réellement démocratique devrait permettre d'éviter. Je vous lance donc un appel: cessez de contribuer à la multiplication des mensonges, sinon on ne vous le pardonnera peut-être pas le jour ou vous serez de nouveau dans le camp des perdants. (1 février 2002)

Quand un menteur se dit persécuté la logique fout le camp!

Et je suis vraiment choquée de voir à quel point une personne, qui aurait tout pour être, heureuse, de l'argent, une famille, la notoriété, la santé... peut se délecter de ce jeu pervers de déformation de réalité, qui le fait apparaître comme une pauvre victime innocente des méchants communistes, alors que c'est lui, dans les faits, qui cumule les pouvoirs. Le mensonge d'un homme politique qui détient les plus hautes charges au gouvernement est quelque chose de particulièrement pervers et inacceptable pour ceux qui, comme moi, défendent des idéaux démocratiques.

Quand le leader ment, il entraînera les siens à mentir pour sauver les apparences. (Les opposants dénonceront les autres de mentir, avant de se faire traiter eux mêmes de menteurs, ainsi de suite... C'est un petit jeu que tous les écoliers connaissent bien, et qui essaient de duper l'instituteur: c'est pas moi, c'est lui !) Or le petit jeu du menteur auquel Berlusconi est en train d'habituer les Italiens est pire qu'une substance hallucinogène. C'est un poison qui a le pouvoir de faire fondre la pensée logique, qui ne trouve plus un terrain fertile pour se développer, mais juste un embrouillamini de paradoxes et de contradictions. Sans logique il ne peut pas y avoir de véritable discussion, donc d'accord à long terme. Ce qui arrive irrémédiablement est donc le désaccord, la discorde, la mésentente. En cela on peut bien dire que Berlusconi est machiavélique, puisque ce qu'il met en pratique est exactement la recette de ce penseur florentin: "Diviser pour mieux régner".

Ceci lui permettra de faire ce qu'il veut sans avoir à contrer d'opposition. Ainsi il ne perdra plus de temps à discuter (sic! déclaration de Berlusconi), il agira directement. Mais il agira en son nom, et plus au nom d'une nation, même si à l'origine c'est par des citoyens libres qu'il a été voté. C'est ce Berlusconi qui multiplie les paradoxes qui est particulièrement dangereux et insupportable. Comment pouvez-vous vous sentir à l'abri chez vous, en regardant la télévision? Vous ne sentez vraiment pas la menace d'un totalitarisme?  (31 janvier 2002)

Si vous preniez la peine de lire Karl Marx...

Si vous preniez la peine de lire Karl Marx vous verriez que sa théorie n'est pas faite pour asservir l'homme, mais au contraire, pour le libérer de l'asservissement des riches patrons dans le monde industriel naissant. Nous sommes désormais dans le monde postindustriel décadent et vous votez Berlusconi. Quelle consternation! (30 janvier 2002)

AN et le culte de la personnalité

Croyez-vous peut-être que les partisans d'Alleanza Nazionale font une politique basée sur des théories très élaborées? J'ai bien peur que non. Si les jeunes sont fascinés par ce parti c'est seulement parce qu'on le montre beaucoup à la télé. Il n'y a rien derrière, aucun projet de société concret. Celui dont on se réclame dans ce parti est encore et toujours Mussolini, l'ancien tyran haï ou adoré. Sinon, pourquoi les membres d'Alleanza Nazionale (ex-fascistes) seraient-ils encore aujourd'hui se crêper le chignon afin de savoir si oui ou non Mussolini a été le plus grand homme politique du XXe siècle?  (30 janvier 2002)

Moyen-Orient (écrit en 2002, la guerre d'Iraq était dans l'air un an auparavant...)

Regardez ce qui se passe au Moyen Orient. Ce ne sont pas les belles paroles que Berlusconi a prononcées hier dans une mosquée romaine qui vont changer quelque chose. On sait bien que ce n'est pas lui qui tire les ficelles, mais le grand frère Bush. Je me demande combien, parmi les millions de téléspectateurs qui l'ont vu affirmer médiatiquement: "Nous ne ferons rien qui attaque l'islam", sont en état de se rendre compte que ses paroles sont complètement gratuites. Un miliardaire peut bien se permettre le luxe de donner 10 centimes à un pauvre, ainsi il aura l'air généreux. Et s'il le fait en souriant il aura l'air encore plus gentil. C'est dans cet esprit qu'agit Berlusconi, il parle, déclare son amitié... en oubliant de dire que l'amitié pour George W. Bush est plus importante, quoiqu'il arrive. C'est le jeu politique OK, je sais bien que l'hypocrisie est monnaie courante. Ce qui est anormal c'est que toutes les chaînes assènent les mêmes vérités, trop peu contrastées aux téléspectateurs, jour après jour, endormissant ainsi le bon sens. (30 janvier 2002)

Si on attend que la protestation explose...

J'ai la chance d'assez bien maîtriser la dactylographie et la langue écrite pour arriver à transformer mes émotions négatives en protestation écrite. Mais ceci n'est pas le cas de tout le monde. Plus un gouvernement fait de mécontents et plus il y a de chances pour voir surgir, avec le temps et l'accumulation du ressentiment, des formes de protestation sournoises, beaucoup plus dangereuses que l'affrontement dans l'arène politique. Si la gauche a créé des mécontents elle a eu le mérite de ne pas le faire dans un sens qui alimentait le ressentiment caché. (30 janvier 2002)

Une Europe des Lumières?

L'idée d'une Europe unie devait être l'espoir d'une réconciliation permettant aux divers pays du vieux continent d'échanger ce qu'ils ont de plus noble à apporter, et je pense particulièrement à la tradition républicaine des Lumières. Et pourtant c'est dans l'hypocrisie la plus complète que Berlusconi a entamé sa visite à Bruxelles hier. Cela ne laisse présager rien de bon. (30 janvier 2002)

Quand on ne sait plus s'écouter

Pour ma part j'interprète ceci comme un signe de l'avancée de la mentalité totalitaire dans la Péninsule: l'accusation de trahison à la partie est courante dans les régimes totalitaires. (30 janvier 2002)

martedì 5 aprile 2011

Beaucoup de matérialisme pour se sentir mieux, et après?

Comment les Italiens nostalgiques d'une nation incarnée de façon absolue par un Chef charismatique ont pu combler le vide ressenti par la défaite, l'absence de Mussolini? On a pensé aux biens matériels. Depuis 1945 l'esprit qui a soufflé sur l'Italie a été celui d'un utilitarisme primaire, justifiant par tous les moyens et toutes les manigances l'enrichissement compulsif, dans une espèce de boulimie qui empêchait de se sentir perdant. (...) C'est comme si le plan Marshall n'avait rien résolu en proposant d'urbaniser, d'électrifier et d'industrialiser. On a déplacé le problème. (29 janvier 2002)

Ultralibéralisme et chrétienté, oui ou non?

Les gens ont donc voté Berlusconi. Et Berlusconi est un nihiliste catholico-compatible parvenant dans cette position à recueillir les voix de ceux qui continuent à croire qu'il est impossible d'être à la fois un chrétien et un communiste. Berlusconi n'affiche cependant pas directement une position chrétienne, il est bien trop occupé à défendre les vérités et les vertus de la libéralisation des marchés et de la privatisation.(29 janvier 2002)

Langage n'inspirant pas confiance

Votre réponse ne suffit pas pour m'expliquer comment vous pouvez donner votre confiance, sur le plan politique, à des hommes tels Berlusconi, Bossi, Fini, qui ne peuvent terminer un raisonnement sans y introduire le mépris du communiste. Comment pouvez-vous accepter que des gens aussi vulgaires vous représentent? Comment pouvez-vous croire à ce qu'ils disent? Faut-il seulement croire à la moitié de ce qu'ils disent? Quelle est la bonne moitié? (27 janvier 2002)

mercoledì 16 marzo 2011

Si les communistes ont été quasiment rayés de la carte...

Vous avez certainement une fois ou l'autre entendu parler de la fin du communisme en ex-URSS, ex-Yougoslavie et ex-pays satellites. Si le communisme d'état est mort et que les ex-communistes au gouvernement en Italie dans les années 90 ont fait une politique que l'on pourrait définir de droite, je ne comprends pas comment un homme tel Berlusconi parvienne à être crédible avec ses continuelles allusions à un communisme dangereux. (27 janvier 2002)

On ne peut pas renoncer au pluralisme

Je me soucie de ce que les changements apportés dans la société aillent dans le sens du maintien du pluralisme. Dans ce contexte je me permets de dénoncer les groupes d'influence qui amènent une vision anti-pluraliste, ce qui est le cas des berlusconiens, dont la vision du Juste et du Faux est alimentée par le délire paranoïaque d'un homme puissant persécuté par la justice. (26 janvier 2002)

Ne pas se satisfaire de l'invective.

Le lancer d'invectives afin de déstabiliser l'adversaire fonctionne comme arme à double tranchant.Aujourd'hui cela vous donne l'impression d'une satisfaction, mais attention, à long terme cela ne permettra pas le dialogue constructif (26 janvier 2002)

Mais où trouver les bons renseignements?

Quand quelqu'un n'émet pas des louanges inconditionnées pour Berlusconi vous le soupçonnez d'être mal renseigné.(26 janvier 2002)

Pour identifier le mal fasciste

Il serait bon que nous cherchions ensemble de nous mettre d'accord sur ce qu'est le fascisme, afin de mieux lutter contre. Or il me semble que vous cherchez essentiellement la confrontation plutôt que de vouloir donner une réponse claire à ce qu'est en réalité le fascisme. (26 janvier 2002)

sabato 12 marzo 2011

La liberté d'expression qui devient liberté d'injurier!

Je suis profondément écoeurée par la banalisation en Italie d'une attitude mesquine de la part des partis dirigeants. Leur façon jubilatoire de mettre en avant les défauts des autres est insupportable parce qu'elle est caratéristique des systèmes tyranniques, dans lesquels les opposants et les groupes minoritaires sont peu à peu réduits au silence au lieu d'être incités à s'exprimer et à faire valoir leurs droits. Berlusconi n'a pas fait voter une loi qui interdise la liberté de la presse car il est assez malin pour utiliser d'autres moyens de pression, qui apparaîtront plus appropriés. Ainsi, la grande majorité des citoyens pourra continuer à croire naïvement que les libertés démocratiques ne sont pas menacées en Italie. Mais ceci n'est apparence. Il suffit de voir l'obsession montrée par Berlusconi à vouloir contrôler la RAI, par exemple, pour comprendre que ses finalités sont bel et bien de contrôler l'imaginaire des Italiens (26 janvier 2002)

Discours un peu complexes ou slogans simplistes?

Vous me semblez réduire les idéaux républicains à quelques slogans tellement répétés qu'ils finissent par s'user: "La liberté de la presse n'est pas en danger"; "Berlusconi a été élu démocratiquement". Quand serez vous capable d'énoncer un véritable discours sur des paramètres républicains plutôt que de répéter ces slogans qu'un enfant de 4 ans normalement constitué n'aurait aucune difficulté à apprendre par coeur?(26 janvier 2002)

Le fascisme est un fanatisme politique

Et pourtant savez-vous qu'un fasciste ne se reconnaît pas à sa chemise noire, mais à sa manière d'exprimer des idées et des projets? Savez-vous que la manière de penser d'un fasciste n'est qu'une des nombreuses formes du fanatisme politique, qui se manifeste par une centration hors du commun sur soi-même, son propre parti et ses propres valeurs et projets? Ceci n'est pas vraiment en opposition avec l'esprit d'un chef d'entreprise, mais, en ce qui me concerne, je m'attend justement de l'Etat National qu'il joue un rôle de médiateur, garantissant certains droits à tous les citoyens. (26 janvier 2002)

Esprimersi per insultare, non vale!

Dobbiamo reagire al fatto che l'insulto, come tattica politica, si sia verificata una strategia vincente. Il pericolo viene dalla banalizzazione di un linguaggio offensivo e il nostro dovere, come Resistenti al Regime, é di ristabilire come fenomeno banale il ragionamento che non sia costruito sul disprezzo dell'avversario, ma sulla logica impersonale. (25 gennaio 2002)

Eppure tanta gente ora ha studiato!

Mi chiedo, a cosa é servito il progresso nell'educazione, che si é verificato in Italia questi ultimi decenni? Abbiamo fatto studiare sempre di più i giovani per rincretinirli o per permettere loro di assumere anche dei doveri di cittadini, usando le armi di una retorica di buona fede? (25 gennaio 2002)

Auto-candidature du Président du Conseil

DANS LE MANDAT AU PARLEMENT EUROPEEN, QU'IL S'EST AUTO-ATTRIBUE, Berlusconi va venir personnellement chercher des alliés des autres pays de l'Union, prêts à l'aider dans sa mission très critiquable de changer les règles du politique. (22 janvier 2002)

Pour dénigrer l'adversaire avec force!

POURQUOI INSISTEZ-VOUS A ME DIRE QUE LA DROITE EST DEMOCRATIQUE TANDIS QUE LA GAUCHE A PERDU LES ELECTIONS? Votre raisonnement n'est pas correct et vous enfoncez doublement les perdants. Vous opposez des choux à des carottes.(22 janvier 2002)

giovedì 10 marzo 2011

Comment faire taire l'opposition

Ceux qui sont au pouvoir cherchent d'abord à les criminaliser et à ridiculiser avant d'évincer de la scène politique par des conseils du genre: "NOUS NE DISCUTONS PAS DANS LES COULOIRS. VENEZ AU PARLEMENT SI VOUS AVEZ DES PROPOSITIONS A FAIRE", le ton ironique faisant bien sentir que la bataille, pour les gens de gauche, est perdue d'avance dans le régime berlusconien, qui est majoritaire au parlement. D'autres citations intimidatoires, de Bossi qui ne connaît pas les bienfaits du dialogue: "Les décisions reviennent de droit au gouvernement et au parlement. Les décisions ne reviennent de droit ni au syndicat, ni au magistrat". Ou encore:"CES MESSIEURS DOIVENT COMPRENDRE QUE LES ELECTIONS C'EST NOUS QUI LES AVONS GAGNEES". (21 janvier 2002)

Trop d'actions d'éclat finiront par être nuisibles

Etes-vous vraiment aussi naïf pour croire que c'est uniquement en faisant de grandes actions d'éclat qu'un gouvernement peut se faire apprécier? Est-il vraiment aussi ridicule que cela ce ministre de gauche italien plutôt favorable à une politique des petits pas, favorisant plutôt la stabilité que la course en avant? Les Italiens, vivant dans l'un des pays plus industrialisés du moment ne devraient-ils pas, conscients de leurs privilèges, tendre plutôt à les préserver en avalisant une politique des améliorations prudentes, qui ne changent pas la structure du système? (21 janvier 2002)

Si on peut parler de bonheur concupiscent

Le totalitarisme berlusconien, qui aime se faire appeler "Maison des libertés", PROPOSE UNE LIBERTÉ EN TERME CONCUPISCENCE GÉNÉRALE, qui n'a rien à voir avec la réelle liberté de l'esprit. "Du pain et des jeux" voilà ce que réclamait le peuple à ses dirigeants il y a 2000 ans déjà dans l'Empire Romain. C'est en ajoutant ce nouvel élément, la concupiscence généralisée ou LE COÏT PAR TÉLÉVISION INTERPOSÉE, que le fondateur de "Forza Italia" pense pouvoir faire évoluer les Italiens vers un bien-être encore plus bienheureux dans les temps futurs. (20 janvier 2002)

Intellectuels risquant l'anathème

Berlusconi ne s'adresse pas aux intellectuels, qui pourraient se montrer critiques. Il apporte directement lui-même dans les foyers la vérité bonne à penser. Ses discours, bourrés de chiffres, rappellent de façon "objective" aux gentils citoyens que la vérité est dans sondages et que LES VRAIS SCIENTIFIQUES sont ceux qui ont réussi à l'établir. Ce sont ses ministres qui se chargent ensuite de faire passer le message que LES AUTRES INTELLECTUELS NE SONT QUE DES IMPOSTEURS (et autres insultes). (20 janvier 2002)

Quand le prix Nobel a connu le fascisme

L'impact de l'article du "Monde", signé par un prix Nobel de littérature, risque d'être plus retentissant que si les mêmes choses avaient été dites par "Jean Dupont". De ce fait, je ne me préoccupe pas tellement de savoir si Dario Fo a été fasciste ou pas il y a 5 ou 6 décennies, car le monde a changé depuis. Ce qui me semble évident c'est qu'il ne tiendrait pas un tel discours sur les risques de dérive fasciste de l'Italie actuelle s'il n'avait pas médité de façon critique sur ses expériences de jeunesse. (20 janvier 2002)

Altruisme d'exhibition

Fin stratège, navigateur expert des eaux troubles, il connaît la tactique qui lui permet de conserver sa légitimité au yeux du peuple. Quand les vents sont mauvais et que la polémique se soulève contre lui il va tenter de rallier l'opinion publique en sa faveur en faisant un bon geste altruiste visant à résoudre un problème reconnu médiatiquement. IL OUVRIRA SON PORTEMONNAIE EN FAISANT GRAND FRACAS DE SA GENEROSITE. (18 janvier 2002)

Pour tout changer sans rien payer !

Alors que dans la plupart des pays européens on ne cesse de se plaindre de déficits budgétaires, on dirait que cette terminologie est taboue dans le gouverment hyper-optimiste de Berlusconi, qui n'arrête pas de répéter qu'il veut tout changer, et qu'il le fera, sans qu'il soit nécessaire de faire aucun sacrifice en termes économiques. Il suffit de faire taire les gauchistes et les problèmes seront résolus! (18 janvier2002)

mercoledì 9 marzo 2011

Dépenser l'argent public comme un entrepreneur

Si dans sa vie privée Berlusconi a le libre pouvoir d'ouvrir ou fermer son portemonnaie, quand bon lui semble, il ne devrait pas en aller de même dans le champ du politique (du moins pas dans un état véritablement démocratique). Berlusconi règle ses affaires privées, comme il veut, cela ne me regarde pas. Et moi je n'ai aucun moyen de savoir si sa réussite dans les affaires vient de sa capacité à planifier, ou si au fond il n'a que profité d'une chance hors pair. Je ne sais pas non plus s'il a toujours été aussi honnête qu'il veut bien le faire croire. (18 janvier 2002)

Si les magistrats ouvrent la bouche...

Le crime reproché à Borrelli est celui d'avoir lu une déclaration de plus de 20 pages au nom de ses collègues mécontents de modifications opérées récemment, qui touchent leur profession. S'exprimant au nom d'une collectivité le Procureur Borrelli me laisse penser qu'il a assimilé les bases nécessaires à un comportement démocratique, contrairement aux ministres haineux et simplistes dont Berlusconi aime s'entourer. Je considère pour ma part comme particulièrement abjecte et anti-démocratique la politique de l'actuel gouvernement italien, qui cherche à PROMOUVOIR L'INTERET D'UN SEUL: BERLUSCONI, dont on s'agite à présent de garantir l'immunité parlementaire. (16 janvier 2002)

Comment transformer un conflit d'intérêts en diversité d'intérêts

Ainsi, il semble bien que Berlusconi soit sur le point de résoudre le fameux "conflit d'intérêt", dont il avait apparemment promis de se débarrasser durant la campagne électorale. Mais que ceux qui ont cru qu'il allait démissionner de son empire médiatique cessent de se faire des illusions. Le projet du "Cavaliere" semble être tout autre: il veut changer la loi, afin que sa propre situation devienne la norme et que dès lors il ne s'agisse plus de conflit d'intérêt, mais de simple diversité des intérêts ! C'est avec beaucoup de légèreté que Berlusconi minimise les dangers de la concentration des pouvoirs. Mais il y a plus grave: à l'image du leader, certains de ses ministres profitent des avantages que procure le fait de porter une double casquette. (16 janvier 2002)

Ministri impazienti, sgarbati e troppo occupati

All'accusa astratta che riguarda il conflitto di interessi abbiamo avuto l'altroieri una dimostrazione particolarmente perversa dell'accumulare dei poteri nelle mani di un solo uomo. Adesso anche i ministri si mettono ad accumulare le funzioni, all'immagine del Presidente del Consiglio. Il Sottosegrettario ai beni culturali, Vittorio Sgarbi, fa anche il  presentatore alla televisione ed è specializzato nel infuocare le polemiche sui vari temi dell'attualità mediatizzata. Con questa doppia investitura del signor Sgarbi abusato della fiducia che noi cittadini, e soprattutto di quelli che credono che un ministro, se è diventato ministro è perché lo ha meritato, e cioè perché si è comportato onestamente e perché possiede delle qualità morali particolarmente alte. Queste invece sono le parole di Sgarbi: "Borrelli è un criminale che si permette di approfittare del suo ruolo per dire delle bugie", usando tono insultante verso chi a nome di un gruppo di magistrati scontenti dell'andamento di una situazione hanno espresso "democraticamente" un dissenso con la politica il Governo. Mi chiedo dunque chi è che sta approfittando del suo ruolo!   (16 febbraio 2002)

Sommando i fatti

All'imputato Berlusconi ci interessa quello che fa, ma sopratutto quello che per negligenza provoca e lascia fare... Vogliamo raccogliere dei fatti concreti e precisi, legati al modo di procedere della coalizione di destra, da quando sono al potere.  Certamente, sommando dei fatti che di per sé appaiono di poca rilevanza, arriveremo a mostrare quanto l'attuale Governo italiano è disonesto verso i cittadini che l'hanno votato. (16 febbraio 2002)

Le leader protégé par les siens

Son despotisme apparaît dans le fait qu'il ne supporte pas d'être contredit et que pour pouvoir s'affirmer en tant que leader et donc gouverner seul, il doit s'entourer de personnes assujéties à ses vues qui acceptent ses propositions sans critiquer et lui rendent un culte de la personnalité. C'est justement là que le bât blesse: puisqu'ils ont fait acte de loyauté envers Silvio Berlusconi (qui compte bien davantage que le serment fait sur la Constitution, trop compliquée à lire), ils peuvent, en retour, compter sur sa protection. On est en plein paternalisme, système archaïque connu en Occident avant l'avènement de l'état de droit. Le leader est rendu intouchable par des disciples qui se sentent couverts. Ils en viennent à fonder une grande famille fusionnelle, qui se serre les coudes pour agir en toute impunité, insultant les opposants à leur coalition comme s'ils étaient des criminels. De façon systématique, les politiciens de gauche ont été ridiculisés et couverts de boue sur la base d'une aversion instinctive et non sur la base de critiques fondées. Il serait inimaginable qu'en France les hommes politiques se laissent aller à un tel langage mesquin, tel qu'il s'est banalisé en Italie dans les rang de la droite parlementaire. (15 janier 2002)